Sur le territoire de la Province de Namur, un tiers de la superficie est couvert de forêts dont certaines sont en place depuis plusieurs siècles.
Mais le patrimoine naturel ne se limite pas à ces massifs forestiers, les arbres et haies en bordure de route, à la croisée de chemins, entourant chapelles et potales ou encore les vergers anciens, les pelouses calcaires famennoises et bien d’autres sites naturels sont aussi à y inclure.
Un moment délaissé, ce patrimoine, véritable niche de biodiversité au cœur de nos villes et villages est aujourd’hui au cœur de toutes les attentions.
Les zones forestières, reprises au plan de secteur, bénéficie d’une gestion particulière. Pour les arbres isolés, cela dépend s’ils sont repris comme arbres remarquables.
Quand a-t-on affaire à un arbre remarquable ?
Le code wallon du développement territorial indique qu’un arbre (hors arbre fruitier) est considéré comme remarquable dans deux cas, s’il est répertorié comme tel ou s’il est entièrement visible de l’espace public et possède une circonférence suffisamment importante (150cm à 150cm de hauteur). Toute personne peut proposer un arbre à la reconnaissance, soit directement auprès du Service public de Wallonie soit via le collège communal qui a la possibilité de demander la modification de la liste des arbres remarquables de son territoire.
Arbres remarquables, quelle(s) protection(s) ?
Le fait qu’un arbre soit considéré comme remarquable ne lui offre pas de protection absolue ! Sa reconnaissance oblige le propriétaire à demander un permis d’urbanisme pour effectuer des travaux d’ampleur sur celui-ci ou dans son environnement proche. C’est le pouvoir communale qui à autorité sur les arbres remarquables.
Si l’arbre est classé, il bénéficie alors d’une protection supplémentaire.
Le Code du développement territorial prévoit une amende de 1000€ par arbre pour l’abatage illégal d’un arbre remarquable.